Chienmort

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1- France :

Le 23 juin : Départ de Nice avec 1 heure de retard.


Tout va bien, on a le temps pour la correspondance et en plus on me sert un Johnnie Walker black label…

 

2- Angleterre (pays de merde !)

Le 23 juin, arrivée à Londres Heathrow. Pour des raisons qui échappent même à l’équipage l’avion est coincé sur la piste pendant 45 minutes.

C’était le début de la fin.

Un membre de British Airways nous attend, il nous conduit à la zone de transit. Il nous dit d’attendre et ne reviendra jamais. On espère qu’il n’est pas mort…(pour de vrai on s’en fout)

Au bout d’une heure on décide de faire la queue quelque part pour savoir ce qui se passe. L’avion pour Sidney ne nous a pas attendu… interrogations… certains employés disent que c’est parce que notre correspondance avait du retard, d’autres que tous les vols pour l’Australie ont été annulés à cause des conditions climatiques. La cause on s’en fout, on est quand même dans la merde. Mais ce n’est pas fini.

Finalement on nous apprend qu’il y a un vol le lendemain à 12h15 qu’on a peu de chance de pouvoir prendre mais ce n’est pas grave puisqu’il y en a un autre à 22h15.

On attend… il nous apprend que le système de réservation est crashé, donc il ne peut pas faire les réservations pour l’avion, et encore plus emmerdant, il ne peut pas réserver d’hôtel…

Nous voilà donc contraints à passer une superbe nuit dans un aéroport. Je lui demande s’il peut nous prêter une couverture et de quoi nous occuper de notre hygiène. Il me donne un nécessaire pour une personne comprenant un T-shirt et tout ce qu’il faut pour la douche. Je lui demande donc où se situe la douche et je m’entends répondre qu’il n’y en a pas… arf !

Il nous recommande d’aller chercher nos valises. En arrivant sur place, aucune indication, je demande à une employée qui me répond que nos bagages doivent être « somewhere » !

On trouve un petit café ouvert dans lequel on dort 2 heures entre deux thés verts.


Vers 5 heures on trouve un comptoir qui ouvrait à 6 heures avec une hôtesse compétente qui ne comprend pas que nous ayons passé la nuit dans ces conditions. Elle nous trouve une chambre d’hôtel pour la journée. En plus, elle réserve nos billets d’avion.

 Arrivée à l’hôtel : 8h30.

On prend le petit déjeuner.


Notre chambre est prête, douche et au lit.


Midi, déjeuner.

19h00, on quitte la chambre pour aller s’enregistrer.

 

On trouve le bon comptoir au bout de 30 minutes (foutoir pas possible). L’employée s’occupe de nous, je lui fais part de nos craintes pour les bagages. Elle nous rassure.

 

On embarque à l’heure, mais l’avion décolle avec une heure de retard sans explication.

 

Bilan : 24 heures de retard.

 

3- Bangkok

Arrivée à Bangkok.


Tout va bien, pendant une heure on profite de l’aéroport et de la bière locale entre autres choses.



L’heure de l’embarquement sonne, on passe plusieurs contrôles, et au dernier on nous demande si on a un visa pour l’Australie. Stupeur et tremblements… Ben non.

« Pourquoi ? » lui demande-t-on.

« Vous restez 9 heures à Sidney nous dit-elle.

Et ?

Il faut un visa ».

La sentence tombe, crue et sans ambages. S’écoulent alors 20 longues minutes de négociations et de discussions. Finalement on lui explique que ces 9 heures sont dues à une correspondance manquée, que nous aurions dû rester seulement 1h40 minutes. Elle comprend enfin. Elle nous obtient un visa électronique. On respire.

 

4- Sidney

Nous voilà à Sidney où nous décidons en priorité de changer les sous-vêtements que nous portons depuis 50 heures ! Nous achetons slips et t-shirt (les chaussettes sont fournies par la compagnie, trop bien !) et allons chacun notre tour procéder à une toilette méthodique à coup de lingettes pour bébé.

Lors de l’enregistrement, on s’empresse de savoir si nos bagages ont suivi, là encore, l’employée nous rassure.

On mange, je bois des bières et l’heure de l’embarquement arrive.

Une fois dans l’avion, on ne craint plus que le manque d’alcool.

 

Bilan : 9 heures de retard

 

5- Tontouta le 26 juin, 19h20

Enfin arrivés, mais pas au bout de nos peines. Nos bagages n’arrivent pas. Direction le bureau des réclamations où on apprend que nos bagages seront retrouvés sous 48 heures.

 

Heureusement que les employées nous avaient rassuré. Sabrina n’a eu ses bagages que 3 jours plus tard, quant à moi j’ai dû attendre 10 jours. Elle a eu 10 000 francs CFP d’indemnités et moi 50 000 FCFP.

 

Bilan final : 31 heures de voyage se sont soldées par 62 heures avec bagages égarés.

Conclusion : merci British Airways.



08/07/2007
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